Contrat Jeunesse 2022

12 propositions pour placer la jeunesse au cœur du prochain quinquennat

Édito de Salomé Berlioux

Ce que veulent les jeunes 

Et si l’élection présidentielle était l’occasion d’un rendez-vous entre la France et sa jeunesse ? S’il fallait en finir avec les malentendus entre un pays vieillissant et une génération qui a des choses à dire, mais ne sait pas toujours comment les exprimer ? S’il était temps de se parler, d’égal à égal, sérieusement et sans tabou ? Si cette élection représentait une double opportunité, celle d’entendre la voix des jeunes et celle de nouer une relation nouvelle entre la politique et la jeunesse du pays ?

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1. Un capital jeune dès 18 ans

L’objectif : constituer un capital de départ pour chaque jeune devenu majeur et lui permettre d’être acteur de son avenir. 

Cette proposition procède d’un constat et d’un pari. Le constat, c’est que les inégalités des chances et les opportunités se cristallisent de façon décisive à partir de 18 ans. Le pari c’est que, en ayant un patrimoine, le jeune pourra en confiance se projeter vers son parcours de formation et de vie. C’est ainsi un investissement de la nation dans ce qu’elle a de plus prometteur.

Le dispositif : il prendra la forme d’un capital de 10 000 euros garanti par l’État pour chaque jeune de 18 à 25 ans qui le souhaitera. Il servira à financer des frais de scolarité, un logement étudiant, le permis de conduire, à créer une entreprise, à partir à l’étranger. Il alimentera pour moitié un compte formation, sans condition. Il pourra être financé de plusieurs manières, à commencer par le redéploiement et la fusion de l’ensemble du maquis des transferts sociaux-fiscaux établis pour les jeunes majeurs.

« La mise en place d’un revenu universel ou d’un capital jeune serait une réforme qui me ferait soutenir un candidat. Je trouve ça rassembleur et le symbole très intéressant. » Sébastien, 25 ans, Houilles.

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2. Un campus d’innovation rural par région

L’objectif : renforcer l’attractivité des territoires pour les jeunes et favoriser la mobilité dans les deux sens, pour ceux qui ne veulent pas quitter leur lieu d’origine mais sont confrontés au manque d’infrastructures et de perspectives dans leur région ; pour ceux désireux de s’établir ailleurs que dans une grande métropole, à l’heure où chacun est en quête d’une meilleure qualité de vie. Ce campus, véritable hub régional, sera lieu de ressources, d’innovation, de culture et de mixité. 

Le dispositif : la création d’un campus dans chaque région française, hexagonale et ultramarine. Ce « lieu unique » sera dédié à la formation, à l’innovation, à l’emploi et à l’entreprenariat. Véritable fourmilière, croisement entre porteurs de solutions et jeunes en quête d’engagements, chaque campus sera aussi un lieu de sociabilité – précieux dans des territoires peu denses. 

Les campus seront des projets collectifs – État, régions et entreprises.

« C’est compliqué d’imaginer la suite quand on est un jeune à la campagne. Il n’y a rien autour de chez nous. » Théo, 17 ans, Mortagne-au-Perche.

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3. Un droit à la connexion pour chaque jeune

L’objectif : résorber la fracture numérique hexagonale, tant en matière d’accès que d’usages. 

Cette fracture touche prioritairement les personnes les plus âgées mais la crise sanitaire l’a bien montré, les jeunes se trouvent eux aussi dans des situations inégales face au digital, avec des conséquences pour eux en matière d’information, d’orientation et d’accès à l’emploi. 

Le dispositif : faire appliquer un droit universel à la connexion pour les jeunes des territoires isolés ou en précarité numérique – ce qui peut être le cas même au cœur d’une grande métropole. Ce droit à la connexion sera assorti d’une dotation en matériel informatique, comme certaines collectivités territoriales ont déjà pris l’initiative de le faire, ainsi que d’une formation à la recherche d’emploi via le numérique, à la vie administrative, à l’accès aux droits, et d’une valorisation des bibliothèques et lieux permettant l’accès à Internet.

« Les élèves qui n’auront pas acquis les compétences de base en matière de lecture, d’écriture et de navigation dans les environnements numériques se trouveront dans l’incapacité de participer pleinement à la vie économique, sociale et culturelle du monde qui les entoure » Organisation de coopération et de développement économiques, rapport PISA, Connectés pour apprendre ? Les élèves et les nouvelles technologies, 2015.

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4. Une chambre des générations futures

L’objectif : Impliquer les jeunes dans la vie démocratique du pays en les formant à la prise de décision, briser les déterminismes sociaux et culturels qui éloignent le pays réel de ses représentants. 

Le dispositif : Sur le modèle d’un shadow cabinet à l’anglaise, cette Assemblée nationale bis sera chargée d’étudier et de voter les mêmes lois que la véritable Assemblée. Composée de 577 députés de moins de 30 ans tirés au sort, à parité, pour respecter une meilleure représentativité de la population, elle sera une expérience démocratique en temps réel pour les jeunes et un aiguillon pour le monde politique. Ses jeunes députés auront le droit de refuser une seule fois d’être désignés et le seront pour une période de deux ans : une année de formation et une année d’exercice de la fonction. Ils rencontreront les députés en exercice à intervalles réguliers. Leur mandat, exercé dans sa totalité, donnera lieu à une validation d’acquis.

« 87% : c’est le taux d’abstention chez les jeunes de 18 à 24 ans au premier tour des élections départementales et régionales de 2021. » Ministère de l’Intérieur, juin 2021.

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5. Des équipes de prévention santé jeunesse localisées

L’objectif : préserver la santé mentale, cognitive, sexuelle et environnementale des jeunes, qui se dégrade de manière préoccupante. Favoriser et valoriser les initiatives de santé préventive auprès des jeunes, là où ils sont – et ce bien avant qu’ils ne tombent malades ou que leurs conditions ne s’aggravent. Ouvrir l’éducation à la médecine et la médecine à l’éducation. 

Le dispositif : des équipes pluridisciplinaires composées de professionnels de santé, de professionnels de l’accueil et de la formation des jeunes et de jeunes eux-mêmes, disposeront d’un budget après dépôt d’un dossier de candidature à l’ARS, pour se constituer en équipes de prévention santé jeunesse localisées.  

Ces équipes seront chargées de détecter les enjeux de santé chez les jeunes de chaque territoire et en capacité de proposer et déployer les dispositifs de prévention les plus adaptés pour y répondre. Elles permettront de créer des ponts entre des professionnels qui ne se parlent pas assez, au service d’une meilleure santé des jeunes. Elles favoriseront aussi une approche de la prévention pensée localement. Elles fourniront des outils pour permettre aux acteurs déjà en place de lutter contre la détérioration de la santé mentale, cognitive, sexuelle et environnementale des jeunes.

Ces équipes pourront être portées par le réseau des communautés professionnelles territoriales de santé. Elles seront un outil complémentaire aux campagnes de sensibilisation nationale et participeront à désengorger le système de soins. 

Des dispositifs tels que les Étudiants relais santé et les étudiants en Service sanitaire gagneront à être amplifiés, notamment localement, pour participer à ces équipes de prévention, afin de valoriser le pair à pair, particulièrement efficace en matière de santé préventive.

« Le truc qui marcherait, je pense, c’est que des jeunes viennent parler aux jeunes des questions de santé. Parce qu’une adulte de plus de 50 ans qui me parle de santé sexuelle, moi, je ne me sens pas trop concernée. Christelle, 17 ans, Nevers. 

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6. Un jeune, une marche par jour

L’objectif : viser un triple bénéfice en matière de santé physique, de santé mentale et de connexion avec la nature, à travers une marche quotidienne. Les jeunes, du fait des confinements successifs, d’un mode de vie de plus en plus numérisé et de l’étalement urbain, sont de moins en moins en contact avec la nature. Systématiser un retour à l’extérieur pour les jeunes relève d’une responsabilité collective. 

Le dispositif : sur le modèle de « The daily mile » au Royaume-Uni, l’idée est simple et facile à mettre en œuvre, emmener chaque jour les classes de primaire et de secondaire à l’air libre, si possible en pleine nature ou dans des parcs en ville, marcher au moins un kilomètre et (re)découvrir la faune, la flore, les minéraux. Une sortie qui ne dure pas plus d’une demi-heure, mais représente une respiration bénéfique pour chaque jeune. 

Au-delà des injonctions à sortir, cette marche a pour objectif d’inscrire dans les habitudes de vie des jeunes un minimum de mobilité et de connexion à la nature.

« Les enfants passent environ 10 fois moins de temps dehors qu’il y a 30 ans. » Rapport Innocenti 13 de l’UNICEF, 2016.

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7. L’orientation, grande cause nationale 2023

L’objectif : simplifier l’aide à l’orientation qui relève trop souvent du parcours du combattant – et rattraper le retard de la France en la matière, notamment en comparaison avec les pays anglo-saxons. Montrer que la véritable égalité des chances est celle de pouvoir prendre des décisions réalistes et ambitieuses pour soi-même, l’égale liberté de s’orienter vers ce que l’on souhaite. Déconstruire la représentation anxiogène selon laquelle l’orientation équivaut à un enfermement dans une voie pour toujours. 

Le dispositif : l’orientation est le point de rencontre déterminant entre le cursus scolaire et l’entrée dans l’emploi. Déclarer l’orientation « grande cause nationale 2023 », engagera les entreprises, les institutions et les associations à agir plus activement et conjointement en faveur d’une orientation éclairée et réaliste à l’égard des besoins actuels et futurs de notre économie. Un accent devra être porté sur les enjeux, compétences et métiers de la transition écologique et sociale.  

Évaluée à environ 420 millions d’euros par an, dont 100 millions affectés en faveur de « l’innovation par tous », une politique ambitieuse et adaptée d’aide à l’orientation se traduirait dans notre économie par un gain de 0,2 points de croissance par an, soit 5 milliards d’euros. 

« La seule de mes craintes est de ne pas réussir à suivre le chemin que je veux suivre.» Killian, 19 ans, L’Aigle.

« 37 % des jeunes considèrent ne pas avoir reçu du tout d’information ou d’accompagnement sur l’orientation. » Sandra Hoibian et Charlotte Millot, Aider les jeunes à mieux identifier leurs gouts et motivations personnelles : un levier pour améliorer l’orientation, enquête sur l’orientation auprès des 18-25 ans, CREDOC et CNESCO, 2019.

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8. Un droit national au mentorat

L’objectif : lutter contre les inégalités qui touchent la jeunesse grâce à la création d’une relation individuelle d’accompagnement, sur le moyen/long terme, fondée sur un apprentissage mutuel. 

En 2021, grâce au Plan 1 Jeune 1 Mentor, 100 000 jeunes ont trouvé un mentor, bénévole engagé à leurs côtés. Cette évolution est inédite en France, mais il faut aller plus loin. Le mentorat doit devenir l’outil clé de la cohésion sociale et de la lutte contre les inégalités. Notre pays a une chance : il est en Europe l’un de ceux où les associations de mentorat sont les plus nombreuses et les mieux structurées. Reste à accentuer leur passage à l’échelle, pour que chaque jeune puisse avoir accès à un mentor au cours de son parcours. 

Le dispositif : De la maternelle à la vie active, quels que soient le niveau scolaire et le lieu de résidence, le mentorat favorise l’autonomie et le développement du jeune en établissant des objectifs qui évoluent et s’adaptent en fonction des besoins spécifiques. Le binôme mentor/mentoré évolue au sein d’une structure professionnelle encadrante.

Proposer le mentorat à chaque jeune qui en a besoin, encourager chacun à devenir mentor, soutenir le développement des associations de mentorat, sont les trois clefs de réussite du développement de ce dispositif, pour faire du mentorat l’ossature d’une France plus solidaire et fraternelle, au profit de ses jeunes. L’objectif est de viser un chiffre de 500 000 mentors et mentorés, chaque année, d’ici la fin du prochain quinquennat, soit un budget de 120 millions d’euros annuels.

« 6 générations sont nécessaires en France pour que les descendants de familles modestes atteignent le revenu moyen, contre 4,5 en moyenne parmi les pays de l’OCDE ». OCDE, 2018.

« 81,2% des mentorés accompagnés par l’association Article 1 estiment être plus en mesure d’exprimer leurs aspirations » ; « 84% des jeunes accompagnés par l’AFEV disent mieux réussir leurs examens et contrôles », « 93% des jeunes tutorés par Télémaque disent avoir fait des découvertes culturelles qu’ils n’auraient pas faites sans l’association » ; « 85% des lycéens filleuls Chemins d’avenirs estiment que leur mentor a joué un rôle « important ou décisif » dans leur orientation post-Terminale » Extraits des rapports d’activité annuels des associations fondatrices du Collectif mentorat, 2019.

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9. Un Erasmus national, « Découvre mon territoire »

L’objectif : Partir à la découverte de l’autre, ailleurs, mais en France. 

Les jeunes en savent parfois plus sur des villes à l’étranger que sur leur propre pays. A ce jour, la volonté de sortir de son lieu de résidence se transmet encore essentiellement par le milieu familial et non par l’école, ce qui crée des disparités évidentes. 

Le dispositif : Plus la mobilité est développée tôt, plus elle se révèle fructueuse dans le parcours d’un jeune. Grâce à cet Erasmus créé à l’intérieur du territoire national, dont l’Outre-mer, chaque jeune pourra bouger et apprendre à connaître une autre partie du pays, sur le modèle des correspondants étrangers. 

Concrètement : dans le cadre de « Découvre mon territoire ! » un collégien marseillais ira par exemple passer deux semaines dans l’internat ou la famille d’un collégien du Puy-de-Dôme au premier trimestre de son année de troisième et recevrait son correspondant, au troisième trimestre de la même année. 

Ce programme présente trois atouts principaux : permettre aux jeunes peu mobiles de bouger dès le collège, de s’ouvrir à des richesses territoriales nouvelles et de désacraliser la mobilité ; mettre les jeunes concernés en situation d’être fiers de leur territoire et de le valoriser ; tisser des liens entre les territoires, dans un contexte où la cohésion nationale doit pouvoir se nourrir d’initiatives fédératrices. 

« Découvre mon territoire ! » pourra être testé de façon expérimentale dès l’année scolaire 2022-23 dans 150 premiers établissements dotés d’un internat et répartis sur l’ensemble du territoire français. 

« En France, un jeune qui a changé de région entre la classe de 6ème et la fin de ses études supérieures à 38% de chances en plus de trouver un emploi qu’un jeune qui n’aura pas déménagé. » Valérie Roux et Cathy Perret, La mobilité géographique en début de carrière, un moteur de réussite ? in Formation Emploi, n°87, 2004.

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10. Des options savoirs et savoirs-faire au baccalauréat

L’objectif : faciliter les passerelles entre filières une fois le bac obtenu, en finir avec la segmentation entre baccalauréats général, technologique et filières professionnelles, contribuer à valoriser la diversité des excellences.  

Le dispositif : les diplômes du secondaire seront enrichis pour le baccalauréat général par des options permettant d’acquérir des savoirs-faire – en cuisine, menuiserie, horticulture…- et pour le bac professionnel par différentes options de culture générale. Ces options ouvriront la possibilité d’obtenir un diplôme tel que le Certificat d’aptitude professionnelle à la fin d’une formation générale, d’une part. Elles permettront d’autre part de réduire l’écart de niveau subi par les élèves en filières professionnelles lorsqu’ils envisagent des passerelles vers des études plus généralistes – un socle solide de connaissances en sciences humaines et sociales n’étant pas réservé aux filières générales.

« Je ne vois pas pourquoi à 15 ans j’aurais dû savoir si je voulais être chef cuistot ou prof de maths. C’est idiot de se fermer des portes si tôt. » Pierre, 24 ans, Lille.

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11. L’orientation, grande cause nationale 2023

Objectif : simplifier, renforcer et mieux coordonner les dispositifs existants d’engagement de la jeunesse. Rendre des dispositifs tels que le Service civique accessibles à tous les jeunes, des territoires ruraux comme urbains, décrocheurs comme diplômés.

La volonté et la preuve de l’engagement des jeunes générations ne font aucun doute. Conscients des enjeux de l’époque et de ceux des décennies à venir, ils n’ont pas attendu pour se mobiliser au service de la collectivité. Plutôt que de créer des dispositifs supplémentaires, il s’agit aujourd’hui de rendre les dispositifs existants accessibles à tous, pour garantir leurs effets durables sur le parcours des jeunes.

Dispositif : faire évoluer le projet de Service national universel en parcours d’éducation à la défense et la citoyenneté construit sur l’ensemble du parcours scolaire, en renforçant l’Enseignement moral et civique, entre l’école maternelle et le collège, afin que tous les enfants passent le brevet de secourisme, aient des réflexes d’éco-citoyens, connaissent les institutions, leurs droits et devoirs, ainsi que les différentes manières de s’engager. Tout au long du parcours des jeunes et dès le plus jeune âge, permettre à ceux qui le souhaitent de mener des actions d’engagement concrètes, par exemple dans des associations via du bénévolat de long terme. Poursuivre le développement du Service Civique pour qu’il soit connu de tous les jeunes et accessible à tous et l’améliorer en développant les missions collectives pour plus de mixité sociale et d’impact sur les jeunes. 

Comme pour le Service civique, les temps de bénévolat doivent être valorisés dans les processus d’orientation par l’obtention de crédits ECTS et dans la comptabilisation des trimestres de retraite. Les passerelles entre engagements et monde du travail doivent en outre être renforcées.

« En dehors de l’école, j’ai tout appris dans les associations, en m’engageant. » Nouzlat, 20 ans, Évry.

« Les plus âgés ont l’air de nous voir comme assistés et paresseux, mais on est aussi une génération qui se bouge, qui se prend en main. Si on nous en donne les moyens, on peut tout faire ! » Maxime, 22 ans, Die.

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12. 25 Maisons des Régions dans 25 villes universitaires

L’objectif : favoriser l’accès aux études des jeunes qui grandissent éloignés des grands centres universitaires – éloignement symbolique ou kilométrique – en créant des logements à la hauteur de la cité internationale, lieux de mixité géographique et culturelle, ouverts à différents profils d’élèves, dont prioritairement des élèves boursiers ou juste en-dessous des premiers échelons de bourses. 

Le dispositif : Dans ces Maisons des Régions, chaque étudiant pourra se sentir chez lui, même loin de son territoire d’origine, et aura l’opportunité de tisser des liens avec des jeunes issus d’autres territoires. Les Maisons ne seront pas réservées aux études supérieures, mais accueilleront aussi des profils en filières courtes. Elles seront cofinancées par l’État et les régions.

« Ce n’est pas parce qu’on habite dans la banlieue d’une grande ville qu’on a accès à toutes les études. Moi, si je veux aller dans une super prépa à Paris, clairement, mes parents ne peuvent pas me payer le logement. » Léa, 17 ans, Villeurbanne.

« Pour les jeunes ruraux, l’aspect financier est un frein à la poursuite des études supérieures, notamment quand elles nécessitent le départ du foyer parental. » Avis du Conseil économique social et environnemental, Place des jeunes dans les territoires ruraux, janvier 2017.

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